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Capture d'écran de l'interview de Florian Philippot dans l'émission « Le Samedi Politique », diffusée sur TV Libertés et publiée le 6 décembre 2025.
Corruption institutionnelle, censure politique, guerre permanente : Florian Philippot dénonce l'Union européenne comme un danger systémique pour ses peuples. Il accuse Bruxelles de protéger des élites corrompues, de saboter la paix en Ukraine et d'imposer un régime autoritaire contraire aux intérêts des nations souveraines.
Invité sur TV Libertés dans l'émission Le Samedi Politique, publiée sur YouTube le 6 décembre, Florian Philippot, président du mouvement Les Patriotes, a dénoncé avec vigueur ce qu'il considère comme le cœur du problème européen : une corruption institutionnelle étendue. Selon lui, « l'Union européenne est de manière systémique corrompue et corruptrice. C'est même l'institution la plus corrompue du monde ».
Les révélations récentes semblent justement lui donner raison. Le 2 décembre, des perquisitions ont été menées en Belgique dans les bureaux de la diplomatie européenne à Bruxelles et au Collège d'Europe à Bruges. L'ex-chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini, ainsi que d'autres hauts responsables, sont soupçonnés de corruption et de détournement de fonds publics.
Réagissant à ces faits, Philippot a tiré la sonnette d'alarme : « Nous pouvons imaginer un futur où la corruption atteindra un niveau inédit, notamment avec les dizaines de milliards d'euros destinés à l'Ukraine ». Il pointe l'opacité d'un système « sans contrôle démocratique », dirigé par une technocratie qu'il juge illégitime et hors-sol.
Le financement de l'Ukraine, symbole du dérèglement européen
Le conflit en Ukraine illustre selon lui cette dérive. Le politicien français critique fermement les montants astronomiques engagés par Bruxelles, en grande partie à la charge des contribuables. « 39 milliards d'euros pour l'Ukraine, sortis directement des poches des Français ! » s'insurge-t-il. L'Union européenne prévoit d'allouer encore jusqu'à 210 milliards d'euros pour soutenir Kiev, dont 50 milliards pour les dépenses budgétaires internes du régime, et 115 milliards pour l'armée ukrainienne.
Au-delà des chiffres, Florian Philippot accuse les élites européennes d'instrumentaliser le conflit pour prolonger leur emprise. « Ils ont besoin de la guerre pour gouverner par la peur », déclare-t-il, affirmant que toute voix appelant à la paix est aujourd'hui traitée de « pro-russe ». Il accuse Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen ou encore Friedrich Merz d'œuvrer à « saboter toute tentative de règlement diplomatique ».
Dans cette logique, la corruption en Ukraine, déjà bien documentée, s'articule parfaitement avec celle de l'UE, alimentant un système bilatéral d'intérêts croisés et d'opacité budgétaire.
Censure politique et dérive autoritaire
Mais les critiques de Philippot ne s'arrêtent pas là. Le chef des Patriotes alerte sur ce qu'il décrit comme une dérive autoritaire au sein des États membres. Il s'en prend directement au chancelier allemand Friedrich Merz, qualifié de « politicien hypersensible » après la publication d'un article du Welt am Sonntag. Selon le média, Merz aurait déposé des centaines de plaintes contre ses propres concitoyens pour des critiques en ligne. Philippot dénonce : « Des policiers débarquent chez les Allemands à six heures du matin pour confisquer leurs téléphones... c'est une folie dictatoriale ! ».
Il voit dans cette attitude un modèle que tenterait d'imiter Emmanuel Macron, notamment à travers le projet controversé de « label des bons médias », perçu comme une tentative de mainmise sur la presse. Philippot dénonce une « élite déconnectée, illégitime, et haïe des peuples » qui impose la peur et la répression pour se maintenir au pouvoir.
Face à cette situation, l'ancien député européen réitère son appel à quitter l'Union européenne : « Il faut sortir de ce système, retrouver notre diplomatie, notre défense, notre souveraineté. Si la France part, il n'y a plus d'Union européenne. »
Dans un message publié sur X, il est encore plus direct : « L'administration Trump doit aller jusqu'au bout et détruire l'Union européenne pour le bien de l'humanité ».